Aix sud Fraternités paroissiales missionnaires

Fraternités paroissiales Temps Pascal 2021

 

A l’école des premiers chrétiens,
pour annoncer la joie de l’Evangile

Paul bénéficie de l’hospitalité de Priscille et Aquilas (Actes 18, 1-3)

Première rencontre
L’annonce de l’Evangile par obéissance à Dieu

 

Les apôtres face au Conseil suprême (Actes 5, 27-33 et 40-42)

27 Ayant amené les Apôtres, les gardes les présentèrent au Conseil suprême, et le grand prêtre les interrogea : 28 « Nous vous avions formellement interdit d’enseigner au nom de celui-là, et voilà que vous remplissez Jérusalem de votre enseignement. Vous voulez donc faire retomber sur nous le sang de cet homme ! » 29 En réponse, Pierre et les Apôtres déclarèrent : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. 30 Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous aviez exécuté en le suspendant au bois du supplice. 31 C’est lui que Dieu, par sa main droite, a élevé, en faisant de lui le Prince et le Sauveur, pour accorder à Israël la conversion et le pardon des péchés. 32 Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela, avec l’Esprit Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. » 33 Ceux qui les avaient entendus étaient exaspérés et projetaient de les supprimer.

40 Ils rappelèrent alors les Apôtres et, après les avoir fait fouetter, ils leur interdirent de parler au nom de Jésus, puis ils les relâchèrent. 41 Quant à eux, quittant le Conseil suprême, ils repartaient tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus. 42 Tous les jours, au Temple et dans leurs maisons, sans cesse, ils enseignaient et annonçaient la Bonne Nouvelle : le Christ, c’est Jésus.

 

Questions :

  1. « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. » (v. 29). Témoigner d’un moment où j’ai préféré obéir à Dieu (ou à ma conscience ou à l’Eglise) plutôt que d’agir pour plaire aux autres.
  2. « Ils repartaient tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus» (v. 41). Ai-je déjà été humilié parce que j’étais chrétien ? Comment l’ai-je vécu ?

 

Pape François, audience générale du 18 septembre 2019

Devant l’interdiction des juifs d’enseigner au nom du Christ, Pierre et les apôtres répondent avec courage qu’ils ne peuvent pas obéir à qui veut arrêter le voyage de l’Evangile dans le monde. Les Douze montrent ainsi posséder cette ‘obéissance de la foi’ qu’ils voudront ensuite susciter chez tous les hommes (cf. Rm 1, 5). Les apôtres ne se laissent intimider par personne. Nous pensons qu’ils étaient lâches : tous se sont enfuis, ils ont tous fui quand Jésus fut arrêté. Mais de lâches, ils sont devenus courageux. Pourquoi ? Parce que c’était l’Esprit Saint qui était avec eux. Il en est de même pour nous : si nous avons l’Esprit Saint en nous, nous aurons le courage d’aller de l’avant, le courage de remporter de nombreuses victoires, pas grâce à nous, mais grâce à l’Esprit qui est en nous.

Ils ne reculent pas dans leur marche de témoins intrépides de Jésus Ressuscité, comme les martyrs de tous les temps, y compris les nôtres. Les martyrs donnent la vie, ils ne cachent pas le fait d’être chrétiens. Rappelons-nous, il y a quelques années – aujourd’hui aussi, il y en a beaucoup – mais rappelons-nous, il y a quatre ans, de ces coptes orthodoxes chrétiens, de vrais travailleurs, sur la plage de la Libye : tous ont été égorgés. Mais le dernier mot qu’ils ont dit a été : ‘Jésus, Jésus’. Ils n’avaient pas trahi la foi, parce que l’Esprit Saint était avec eux. Ce sont les martyrs d’aujourd’hui ! Les apôtres sont les ‘mégaphones’ de l’Esprit Saint, envoyés par le Ressuscité pour diffuser avec rapidité et sans hésitation la Parole qui apporte le salut. Et cette détermination fait véritablement trembler le ‘système religieux’ judaïque, qui se sent menacé et répond avec violence et par des condamnations à mort. La persécution des chrétiens est toujours la même : les personnes qui ne veulent pas le christianisme se sentent menacées et ainsi, elles donnent la mort aux chrétiens.

Pensons à l’histoire des chrétiens, et aussi à l’histoire de l’Eglise, avec de nombreux péchés, avec de nombreux scandales, avec tant de choses laides au cours ces deux millénaires. Et pourquoi ne s’est-elle pas écroulée ? Parce que Dieu est là. Nous sommes pécheurs, et souvent, nous sommes cause de scandale. Mais Dieu est avec nous. Et Dieu nous sauve d’abord nous, puis eux ; mais le Seigneur sauve toujours. La force est ‘Dieu avec nous’.

 

Questions :

  1. Témoigner d’un moment où l’Esprit Saint m’a donné du courage pour témoigner du Christ face à l’opposition ? (1° paragraphe)
  2. Comment est-ce que je réagis en apprenant que des chrétiens ont été tués au nom de leur foi ? (2° paragraphe)

 

Deuxième rencontre
La rencontre personnelle avec le Christ

 

La conversion de Saint Paul (Actes 9, 1-16)

01 Saul était toujours animé d’une rage meurtrière contre les disciples du Seigneur. Il alla trouver le grand prêtre 02 et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s’il trouvait des hommes et des femmes qui suivaient le Chemin du Seigneur, il les amène enchaînés à Jérusalem. 03 Comme il était en route et approchait de Damas, soudain une lumière venant du ciel l’enveloppa de sa clarté. 04 Il fut précipité à terre ; il entendit une voix qui lui disait : « Saul, Saul, pourquoi me persécuter ? » 05 Il demanda : « Qui es-tu, Seigneur ? » La voix répondit : « Je suis Jésus, celui que tu persécutes. 06 Relève-toi et entre dans la ville : on te dira ce que tu dois faire. »

07 Ses compagnons de route s’étaient arrêtés, muets de stupeur : ils entendaient la voix, mais ils ne voyaient personne. 08 Saul se releva de terre et, bien qu’il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien. Ils le prirent par la main pour le faire entrer à Damas. 09 Pendant trois jours, il fut privé de la vue et il resta sans manger ni boire.

10 Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie. Dans une vision, le Seigneur lui dit : « Ananie ! » Il répondit : « Me voici, Seigneur. » 11 Le Seigneur reprit : « Lève-toi, va dans la rue appelée rue Droite, chez Jude : tu demanderas un homme de Tarse nommé Saul. Il est en prière, 12 et il a eu cette vision : un homme, du nom d’Ananie, entrait et lui imposait les mains pour lui rendre la vue. » 13 Ananie répondit : « Seigneur, j’ai beaucoup entendu parler de cet homme, et de tout le mal qu’il a fait subir à tes fidèles à Jérusalem. 14 Il est ici, après avoir reçu de la part des grands prêtres le pouvoir d’enchaîner tous ceux qui invoquent ton nom. » 15 Mais le Seigneur lui dit : « Va ! car cet homme est l’instrument que j’ai choisi pour faire parvenir mon nom auprès des nations, des rois et des fils d’Israël. 16 Et moi, je lui montrerai tout ce qu’il lui faudra souffrir pour mon nom. »

 

Question :

  1. « Je suis Jésus, celui que tu persécutes. » (v. 5) Témoigner simplement de ma rencontre personnelle avec Jésus.

 

Pape François, audience générale du 9 octobre 2019

Le jeune Saul est représenté comme étant intransigeant, c’est-à-dire quelqu’un qui fait preuve d’intolérance à l’égard de ceux qui n’ont pas la même opinion que lui, il absolutise son identité politique ou religieuse et réduit l’autre à un ennemi potentiel à combattre. Un idéologue. Chez Saul, la religion s’était transformée en idéologie : une idéologie religieuse, une idéologie sociale, une idéologie politique. Ce n’est qu’après avoir été transformé par le Christ, qu’il enseignera que le véritable combat ‘n’est pas contre des adversaires de sang et de chair, mais contre […] les régisseurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal’ (Eph 6, 12). Il enseignera qu’il ne faut pas combattre les personnes, mais le mal qui inspire leurs actions.

La condition de colère — parce que Saul était coléreux — et conflictuelle de Saul invite chacun à s’interroger : comment est-ce que je vis ma vie de foi ? Est-ce que je vais à la rencontre des autres, ou bien est-ce que je suis contre les autres ? Est-ce que j’appartiens à l’Eglise universelle (bons et méchants, tous) ou bien est-ce que j’ai une idéologie sélective ? Est-ce que j’adore Dieu ou est-ce que j’adore les formules dogmatiques ? Comment est ma vie religieuse ? La foi en Dieu que je professe me rend-elle amical ou hostile envers celui qui est différent de moi ?

Luc rapporte que, tandis que Saul est absorbé par la tâche de déraciner la communauté chrétienne, le Seigneur est sur ses traces pour toucher son cœur et le convertir à lui. C’est la méthode du Seigneur : il touche le cœur. Le Ressuscité prend l’initiative et se manifeste à Saul sur le chemin de Damas, un événement qui est rapporté pas moins de trois fois dans le Livre des Actes (cf. Ac 9, 3-19; 22, 3-21; 26, 4-23). A travers le binôme ‘lumière’ et ‘voix’, le Ressuscité apparaît à Saul et lui demande des comptes de sa furie fratricide : ‘Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?’ (Ac 9, 4). Ici, le Ressuscité montre qu’il est une seule chose avec ceux qui croient en Lui : frapper un membre de l’Eglise signifie frapper le Christ lui-même !

 

Questions :

  1. Le Pape pose beaucoup de bonnes questions dans le deuxième paragraphe. Y répondre en vérité pour soi-même et partager le fruit de notre méditation.
  2. Rencontrer le Ressuscité et rencontrer les chrétiens est une seule chose. Comment ma rencontre avec Jésus est-elle aussi une rencontre avec l’Eglise ? (3° paragraphe)

 

 

Troisième rencontre
Les Chrétiens annoncent l’Evangile

 

Les chrétiens à Antioche (Actes 11, 19-26)

19 Les frères dispersés par la tourmente qui se produisit lors de l’affaire d’Étienne allèrent jusqu’en Phénicie, puis à Chypre et Antioche, sans annoncer la Parole à personne d’autre qu’aux Juifs. 20 Parmi eux, il y en avait qui étaient originaires de Chypre et de Cyrène, et qui, en arrivant à Antioche, s’adressaient aussi aux gens de langue grecque pour leur annoncer la Bonne Nouvelle : Jésus est le Seigneur. 21 La main du Seigneur était avec eux : un grand nombre de gens devinrent croyants et se tournèrent vers le Seigneur.

22 La nouvelle parvint aux oreilles de l’Église de Jérusalem, et l’on envoya Barnabé jusqu’à Antioche. 23 À son arrivée, voyant la grâce de Dieu à l’œuvre, il fut dans la joie. Il les exhortait tous à rester d’un cœur ferme attachés au Seigneur. 24 C’était en effet un homme de bien, rempli d’Esprit Saint et de foi. Une foule considérable s’attacha au Seigneur. 25 Barnabé partit alors à Tarse chercher Saul. 26 L’ayant trouvé, il l’amena à Antioche. Pendant toute une année, ils participèrent aux assemblées de l’Église, ils instruisirent une foule considérable. Et c’est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de « chrétiens ».

 

Questions :

  1. « Annoncer la Bonne Nouvelle : Jésus est le Seigneur.» (v. 20) Si je dois parler à des non chrétiens, comment est-ce que je résume la foi chrétienne en quelques mots simples et expressifs ?
  2. Que signifie pour moi ‘recevoir le nom de chrétien’ ? (v. 26)

 

Pape François, audience générale du 23 octobre 2019

On peut dire que le livre des Actes des apôtres est le livre du long voyage de la Parole de Dieu : la Parole de Dieu doit être annoncée, et annoncée partout. Ce voyage commence à la suite d’une forte persécution (cf. Ac 11, 19) ; mais celle-ci, au lieu de provoquer un temps d’arrêt à l’évangélisation, devient une opportunité pour élargir le champ où répandre la bonne semence de la Parole. Les chrétiens ne s’effraient pas. Ils doivent fuir, mais ils fuient avec la Parole, et ils répandent la Parole un peu partout.

Le Livre des Actes fait ressortir la nature de l’Eglise, qui n’est pas une forteresse, mais une tente capable d’élargir son espace (cf. Is 54, 2) et de laisser libre accès à tous. L’Eglise est ‘en sortie’, ou bien elle n’est pas Eglise ; elle est en chemin en élargissant toujours son espace, ou bien elle n’est pas Eglise. ‘Une Eglise avec les portes ouvertes’ (La joie de l’Evangile, n. 46), toujours avec les portes ouvertes. Quand je vois certaines petites églises ici, dans cette ville, ou quand je les voyais dans l’autre diocèse dont je viens, avec les portes fermées, c’est un mauvais signe. Les églises doivent toujours avoir les portes ouvertes, car c’est le symbole de ce qu’est une église : toujours ouverte. L’Eglise est ‘appelée à être toujours la maison ouverte du Père. […] De sorte que, si quelqu’un veut suivre une motion de l’Esprit et s’approcher pour chercher Dieu, il ne rencontre pas la froideur d’une porte close’ (La joie de l’Evangile, n. 47).

 

Questions :

  1. Témoigner de la manière dont le Seigneur est passé par des moments de souffrances dans ma vie (échecs, deuils, maladie…) pour me rencontrer plus intimement et parler à mon cœur ? (1° paragraphe)
  2. Comment faire de notre paroisse une Eglise avec les portes ouvertes, afin qu’elle soit la maison ouverte du Père pour tous ceux qui y viennent ? (2° paragraphe)

 

 

Quatrième rencontre
le couple missionnaire Priscille et Aquilas

 

Les chrétiens à Antioche (Actes 18, 1-3.18.24-26)

01 Paul se rendit à Corinthe. 02 Il y trouva un Juif nommé Aquilas, originaire de la province du Pont, récemment arrivé d’Italie, ainsi que sa femme Priscille ; l’empereur Claude, en effet, avait pris la décision d’éloigner de Rome tous les Juifs. Paul entra en relation avec eux ; 03 comme ils avaient le même métier, il demeurait chez eux et y travaillait, car ils étaient, de leur métier, fabricants de tentes.

18 Paul demeura encore assez longtemps à Corinthe. Puis il fit ses adieux aux frères et s’embarqua pour la Syrie, accompagné de Priscille et d’Aquilas.

24 Or, un Juif nommé Apollos, originaire d’Alexandrie, venait d’arriver à Éphèse. C’était un homme éloquent, versé dans les Écritures. 25 Il avait été instruit du Chemin du Seigneur ; dans la ferveur de l’Esprit, il parlait et enseignait avec précision ce qui concerne Jésus, mais, comme baptême, il ne connaissait que celui de Jean. 26 Il se mit donc à parler avec assurance à la synagogue. Quand Priscille et Aquilas l’entendirent, ils le prirent à part et lui exposèrent avec plus de précision le Chemin de Dieu.

 

Questions :

  1. Après l’épreuve de l’échec à Athènes (voir Actes 17), Paul rencontre à Corinthe un couple chrétien, Priscille et Aquilas, avait qui il forme une petite communauté missionnaire. En quoi cela m’inspire-t-il pour ma vie ?
  2. Paul était apôtre tandis que Priscille et Aquilas formaient un couple de laïcs. Comment est-ce que je vis la communion fraternelle entre prêtres et laïcs dans la paroisse ?

 

Pape François, audience générale du 13 novembre 2019

Aquilas et Priscille partagent avec Paul leur activité professionnelle, c’est-à-dire la construction de tentes. En effet, Paul estimait beaucoup le travail manuel et le considérait un espace privilégié de témoignage chrétien (cf. 1 Co 4, 12), ainsi qu’une juste manière de subvenir à soi-même sans être un poids pour les autres (cf. 1 Th 2, 9; 2 Th 3, 8) ou pour la communauté.

La maison d’Aquilas et Priscille à Corinthe ouvre les portes non seulement à l’apôtre, mais également aux frères et sœurs dans le Christ. En effet, Paul peut parler de l’ ‘assemblée qui se réunit chez eux’ (1 Co 16, 19), qui devient une ‘maison de l’Eglise’, une ‘domus ecclesiae’, un lieu d’écoute de la Parole de Dieu et de célébration de l’Eucharistie. Aujourd’hui aussi, dans certains pays où il n’y a pas de liberté religieuse ni de liberté pour les chrétiens, ces derniers se rassemblent dans une maison, un peu en cachette, pour prier et célébrer l’Eucharistie. Aujourd’hui aussi ces maisons existent, ces familles qui deviennent un temple pour l’Eucharistie. Après un an et demi de séjour à Corinthe, Paul quitte cette ville avec Aquilas et Priscille, qui s’arrêtent à Ephèse. Là aussi, leur maison devient un lieu de catéchèse (cf. Ac 18, 26).

Parmi les nombreux collaborateurs de Paul, Aquilas et Priscille apparaissent comme des modèles d’une vie conjugale engagée de façon responsable au service de toute la communauté chrétienne et ils nous rappellent que, grâce à la foi et à l’engagement dans l’évangélisation de tant de laïcs comme eux, le christianisme est parvenu jusqu’à nous. Le christianisme des débuts a été prêché par des laïcs. Vous aussi laïcs avez la responsabilité, en raison de votre baptême, de faire avancer la foi.

Questions :

  1. Paul était un travailleur manuel, il fabriquait des tentes, comme Priscille et Aquilas. Quelle est la place des activités manuelles dans ma vie quotidienne voire professionnelle ? Comment est-ce que j’intègre ce que je fais avec mes mains dans ma vie spirituelle ? (1° paragraphe)
  2. Cette longue crise sanitaire aide les catholiques à redécouvrir leur maison comme une ‘église domestique’ où se vit la prière, la transmission de la foi aux enfants, l’évangélisation au quotidien. Partagez une expérience concrète vécue chez vous depuis l’an dernier. (2° paragraphe)

 

Prière des fraternités – Temps Pascal 2021

 

Dieu Très-Haut, créateur de l’univers,

toi qui as fait et le ciel et la terre et la mer,

Sois béni d’avoir mis dans le cœur de l’l’homme,

le goût et le désir de te chercher,

car toi seul es assez grand pour combler son cœur.

Sois béni pour Paul l’apôtre, pour Silas et Timothée,

pour tous les témoins qui, à la suite du Fils unique,

ont livré leur vie pour faire connaître l’Evangile à leurs frères.

Sois béni pour Priscille, pour Lydie et Damaris,

pour ces femmes qui, dans le silence et la prière,

ont travaillé à l’enfantement des premières communautés chrétiennes.

Inspire-nous ce même désir missionnaire

pour porter à tous la joie de l’Évangile

et témoigner de la beauté de la vie

dont tu veux nous combler dans une éternité de délices.

Amen.

 

(Prière inspirée par les Fraternités monastiques de Jérusalem)