Message du Père Farrugia pour les Rameaux

Dimanche des Rameaux 2020

Aujourd’hui, dimanche des Rameaux, nous commençons la semaine liturgique qui nous mène au dimanche de Pâques. Pour nous chrétiens, c’est notre semaine la plus importante de l’année. Cette semaine, nous sommes invités à accompagner spirituellement Jésus pendant SA semaine sainte.

Pour Jésus, la semaine sainte originelle était celle de la souffrance, de l’humiliation et de la mort. Il ne serait pas passé par cette semaine s’il l’avait pu mais, étant donné que le malin voulait le soumettre à l’épreuve ultime, Jésus a volontiers accepté le défi de suivre la volonté du Père jusqu’à la fin.

Acceptons également le défi de faire la volonté du Père en sachant que le Père ne nous abandonnera pas, comme il n’a pas abandonné Jésus.

Lorsque, lors de son baptême dans la vallée du Jourdain, le Père a dit à Jésus: Tu es mon fils bien-aimé en qui je me réjouis (Mc 1,11), le Père lui disait en fait: Je t’aime, je serai toujours avec toi, je prendrai soin de toi.

Le Père a prononcé les mêmes mots sur chacun de nous dans notre baptême. A moi, le Père a dit: Joseph, tu es mon fils bien-aimé. Je t’aime, je serai toujours avec toi, je m’occuperai toujours de toi. Le Père a prononcé ces mots sur chacun d’entre nous. Donc, nous ne sommes jamais seuls.

Nous vivons un moment dans le temps, lorsqu’une pandémie fait peur et provoque beaucoup de souffrance autour de nous. Les images de souffrance qui sont zoomées dans nos médias sont horribles. Souffrance physique, souffrance morale et souffrance spirituelle. Mais ceux qui succombent au virus mortel ne sont pas seuls, leurs soignants immédiats, les infirmières, les médecins, les pompiers, les travailleurs licenciés, les personnes âgées effrayées, etc. ne sont pas seuls.

Unissons la souffrance du monde à la souffrance de Jésus et un grand bien en sortira. Ne laissez pas cette pandémie nous vaincre, mais plutôt nous mettre au défi de faire le bien, comme aussi la passion de Jésus ne l’a pas vaincu, mais lui a plutôt donné la meilleure occasion de faire le bien.

Alors, pendant cette semaine, pensons au serviteur divin souffrant comme nous pensons à tous ceux qui souffrent à notre époque.

Que cette contemplation de Jésus et du monde souffrant nous conduise à une plus grande conversion. Joignons-nous à la Sainte Vierge Marie dans sa prière de soutien à Jésus et à l’humanité souffrantes.

Joseph Farrugia