Messe pour les malades

Messe pour les malades

Le Sacrement des Malades est le Sacrement pour le temps de la Maladie… Recevoir le Sacrement des Malades est un geste de foi et d’espérance. C’est demander à Dieu la force dans l’épreuve et le soutien dont on a besoin…

Après une lecture de la Parole de Dieu, le prêtre impose les Mains… C’est le geste de Jésus sur les malades pour les confier à la protection de Dieu et appeler sur eux la Paix, la Joie, la Vie…

Suit l’onction d’Huile sur le front et dans la paume des mains. Jésus, nous dit St Marc, envoyait ses apôtres imposer les mains aux malades et faire sur eux une onction d’huile, en signe de remède, de réconfort et d’apaisement…

On termine par le Notre Père et une prière à Notre Dame…

 

Voici les grandes lignes de la très belle homélie prononcée par le père Thierry, dimanche 10 février, à l’occasion de la messe des malades.

« La maladie est une épreuve pour les malades, pour ceux qui la subissent et qui souffrent.

Mais elle est aussi une épreuve pour ceux qui accompagnent les malades et les soignent.

Aussi difficile et douloureuse que soit cette épreuve, il faut essayer de la prendre comme un chemin qui mène à la confiance et à l’abandon au Christ

Il y a sur ce chemin de sainteté, et pour atteindre cette sainteté, des écueils à éviter.

Pour les malades :

  • L’écueil du découragement : il ne faut jamais perdre espoir, il faut toujours se battre contre la maladie. Pas de résignation ni de défaitisme.
  • L’écueil de la culpabilité : il ne sert à rien de se dire : « Pourquoi moi ? Pourquoi cette maladie ? Qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu ? » Le malade n’a rien fait au Bon Dieu. La maladie n’est pas une punition.
  • L’écueil de la colère : Il faut essayer de rester serein, de ne pas déverser sa souffrance, ses peurs, sas angoisses sur ceux qui accompagnent. Il est fréquent que les malades, souvent humiliés par des soins et des gestes qu’ils doivent accepter et qui heurtent leur pudeur, s’emportent violemment. Au lieu de cela, il faut accepter l’aide, il faut se faire humble, il faut s’ouvrir à l’autre.
  • L’écueil de la perte de la foi : il faut essayer de garder la foi et de rester en communion avec le Christ. Il faut se rapprocher de Celui qui a souffert et souffrir avec Lui. Le point ultime, si on le peut, est de présenter sa souffrance et de la vivre avec le Christ .

Pour ceux qui accompagnent les malades :

  • L’écueil de l’exaltation : il ne faut pas trop en faire, il ne faut pas se croire totalement irremplaçable et indispensable.
  • L’écueil de l’abattement: Il faut accepter de temps en temps de prendre un peu de distance, ne serait-ce que pour se ressourcer et rester fort et debout.

Il faut se souvenir que si Jésus est notre grand modèle lorsque nous sommes confrontés à la maladie et lorsque nous souffrons, Marie, elle, est le modèle pour tous ceux qui accompagnent la souffrance et qui voient souffrir des proches. Dans tous les cas, il faut savoir rester unis au Christ et sa Mère, la Vierge Marie ; il faut prier et trouver dans l’Eucharistie la force pour surmonter cette épreuve. »

 

Plusieurs paroissiens ont reçu ce sacrement des malades.

Leur démarche peut se prolonger par un pèlerinage, et particulièrement un pèlerinage à Lourdes.

A ce propos, nous rappelons que le diocèse organise un pèlerinage à Lourdes du 15 au 20 juillet 2019. Pour tous renseignements, il faut contacter, au service diocésain des pèlerinages, Anne de Livron : 04 42 17 59 14 ; email : pelerinages@catho-aixarles.fr