Prière et bénédiction depuis le toit de la Collégiale

Cet après-midi, le P. Maurice, le P. Bonaventure et moi sommes montés jusqu’au pied de la flèche du clocher de la Collégiale, pour prier pour nos paroisses et demander à Dieu de les bénir en ces temps troublés.

Nous avons ainsi proclamé cet extrait de la lettre de Saint Paul aux Colossiens (1, 9b-14) :

« Frères, nous ne cessons pas de prier pour vous. Nous demandons à Dieu de vous combler de la pleine connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle. Ainsi votre conduite sera digne du Seigneur, et capable de lui plaire en toutes choses ; par tout le bien que vous ferez, vous porterez du fruit et vous progresserez dans la vraie connaissance de Dieu. Vous serez fortifiés en tout par la puissance de sa gloire, qui vous donnera toute persévérance et patience. Dans la joie, vous rendrez grâce à Dieu le Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints, dans la lumière. Nous arrachant au pouvoir des ténèbres, il nous a placés dans le Royaume de son Fils bien-aimé : en lui nous avons la rédemption, le pardon des péchés. »

Après une prière d’intercession où nous avons pu confier au Seigneur toutes les intentions de prières de tous les paroissiens, en confiant tout le peuple qui vit chez nous à la protection et à la bienveillance de « Dieu qui aime tout ce qu’il a créé », le P. Maurice a béni notre terroir avec le reliquaire de la Sainte Croix – c’est sur la Croix que le Christ nous a montré son amour total pour nous, c’est sur la Croix qu’Il a donné sa vie pour nous, c’est la Croix qui nous fait ainsi le prier avec confiance : Dieu le Père « n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ? »

« Bénis ton peuple, Seigneur, fais-lui trouver des forces dans ta bénédiction : qu’elle écarte de lui ce qui est nuisible, et lui obtienne ce dont elle a besoin. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen. » De tout cœur, nous avons demandé à Notre Père de veiller sur ses enfants, que nous soyons tous fermes dans la foi, joyeux dans l’espérance et brûlants de charité, pour dépasser tout ce qui nous menace, nous fait peur ou nous nuit.

Après quoi, une fois descendu du clocher, les cloches ont sonné joyeusement pour déjà manifester que le Ciel est rempli de la voix de nos prières, et que la joie du Ciel descend déjà jusqu’à nous par la bénédiction.  (Hélène Roulet)