Le mois de Marie

Le mois de mai commence par la fête de Saint Joseph, l’artisan qui accompagne la croissance humaine de Jésus enfant avant qu’Il ne se donne au monde. Il se termine par la fête de la Visitation. A ce moment là, Marie part à la rencontre d’Élisabeth, elle porte en son sein la Bonne Nouvelle faite chair, Dieu fait homme pour déjà le donner au monde. Elisabeth s’exclame alors : « comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi … Tu es bénie entre toutes les femmes … ».

Au cours de ce mois, on réalise ainsi un retour aux sources de l’Eglise, avec pour guide celle qui, à l’Annonciation, est devenue la première chrétienne, elle est «la première Église», comme aime à le dire le pape émérite Benoît XVI.

Nous nous tournons ainsi naturellement vers elle, et lui demandons de prier pour nous, nos proches, notre communauté…

…  Nous pouvons lui demander de prier pour la transformation missionnaire de notre unité pastorale, à laquelle notre foi nous presse. En effet, le missionnaire n’est-­‐il pas celui qui annonce et qui donne Jésus, le Sauveur ? Et qui a été le premier à annoncer et à donner Jésus sinon sa mère, Marie? L’unité pastorale vous invite donc à rejoindre les équipes du Rosaire de la Vallée des Baux les samedi de ce mois de mai à l’église Saint Vincent des Baux de Provence pour vous en remettre à la prière de Marie, implorée sous le vocable de Notre Dame des Baux. Les Équipes du Rosaire, comme depuis leur fondation dans les années 1950, comptent « sur la force et la lumière de la Parole de Dieu, méditée avec Marie, dans une communauté de prière, petite église domestique », pour que les questionnements ou tâtonnements laissent la place à l’évidence de la Foi que l’on partage. Les Équipes du Rosaire sont donc nées dans un grand souffle missionnaire. Alors n’hésitons pas à nous en remettre à la prière de Marie afin que chacun de nous, au sein de nos groupes respectifs de service au sein de la paroisse, de notre unité pastorale, nous sachions témoigner de notre foi pour que chacun vive du ressuscité !

Stéphane DELERCE