BULLETIN PAROISSIAL AVRIL 2024

EDITORIAL : Passer de l’étonnement du grand matin, au tombeau, pour voir et croire !
Oui, c’est inouï ce qui s’est passé au matin de Pâques. Que dire ? Il est vraiment surprenant que les femmes, les disciples soient subitement devant la pierre roulée, devant un jeune homme vêtu de blanc, devant le linge posé à plat ; bref devant un tombeau vide, alors qu’à peine deux jours, ce même tombeau vient de recevoir son tout premier hôte. Désenchantés et sous pression, il fallait penser à tout, voire au pire, sauf à une quelconque résurrection. Qui l’aurait cru ? Et pourtant, l’inattendu s’est produit. Cet inattendu est le cœur de notre foi chrétienne. C’est cet inattendu de l’histoire qui éclaire et donne sens à
notre foi. En effet, si Jésus n’était pas ressuscité notre religion serait le pire des échecs. Notre Dieu est vivant. Sa place est dans ce qui vit et qui a besoin de vie. Cette bonne nouvelle est telle que nous aurons cinquante jours pour en jouir et en être témoins. La semaine sainte, semaine aux pourcentages plus élevés (éditorial mars) nous a conduits au plus haut sommet du chemin de Carême : Pâques. Et maintenant que nous y sommes, admirons la belle et large vue du mystère pascal. Pour ce
faire, il nous faut des lunettes de foi pour voir la vie de Dieu qui est déjà à l’œuvre. Notre vie devient pascale à chaque fois que nous passons de la mort, du péché, à la vie. Au cœur de nos ambivalences
quotidiennes, les disciples du Christ que nous sommes, sont invités à
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