Denier de l'Église

Je te le dis, lève toi!

Jésus, j’ai confiance en toi !

13 Dimanche Ordinaire B

Fête à souhaiter : Saint Martial, les Saints premiers martyrs de Rome.

Textes du jour :
– 1re lecture : Sagesse 1, 13-15 ; 2, 23-24
– Psaume 29(30)
– 2e lecture : 2 Corinthiens 8, 7.9.13-15
– Évangile : Marc 5, 21-43

« Je te le dis, lève-toi ! » (Marc 5, 41).

Jésus donne la vie à deux femmes qui n’en avaient plus. L’une plus jeune, douze ans, très malade, presque mourante. L’autre a des pertes de sang depuis douze ans. Elle n’avait plus de vie, pas de fécondité non plus.
Ce qui est formidable dans ce texte de l’Évangile, c’est la puissance de la foi qui agit malgré tout, contre tout, en dépit de tout. Elle agit en faveur de ceux et celles qui, même au fond de l’abîme crient vers le Seigneur : « Quand j’ai crié vers toi, Seigneur, mon Dieu, tu m’as guéri ; Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme et fait revivre quand je descendais dans la fosse » (Psaume 29/30, 3-4).
Le papa de la fille, un grand notable, a compris que la seule puissance capable de relever le faible, l’opprimé, celui ou celle qui souffre, c’est la puissance de la foi, de la confiance et de la fidélité au nom tout-puissant de Jésus. Il va rester content dans cette logique jusqu’au bout malgré les moqueries de son entourage.
La femme aux pertes de sang, personne ne la connaît. Elle semble être emportée par la foule et par sa maladie. Sans la foi, il n’y a plus pour elle aucune raison de vivre. Sans la foi, tout s’arrête, elle va se laisser mourir. Alors que personne ne s’intéresse à elle, cette femme croit et sait que Jésus ne l’abandonnera jamais. Elle se met à sa suite. Les remarques désobligeantes et méprisantes de son entourage ne l’intéressent pas. Ce qui est désormais important, c’est cette puissance d’amour qui la conduit jusqu’à Jésus. Elle n’a qu’un désir : toucher le vêtement de Jésus pour être sauvée. Sa foi l’a aidée à se laisser toucher par Jésus : « Femme, ta foi t’a sauvée » (Marc 5, 34).
Même lorsque tout te semble perdu d’avance, lorsque quasiment tout le monde t’a déjà tourné le dos parce que ton cas est désespéré et désespérant, remets-toi à Jésus qui est la vie et qui la donne en abondance à toute personne qui accepte de s’ouvrir à sa Parole par le biais de la foi, de la confiance et de la fidélité à son saint nom.
« Tu as changé mon deuil en une danse, mes habits funèbres en parure de joie. Que mon cœur ne se taise pas, qu’il soit en fête pour toi, et que sans fin, Seigneur, mon Dieu, je te rende grâce ! » (Psaume 29/30, 12-13).

Aba’a Omva, votre serviteur.