Troisième dimanche de Pâques

Bonjour à tous et à toutes . J’espère que vous allez bien.  j’espère que nous pourrons nous rencontrer bientôt dans nos églises.

Pour notre réflexion hebdomadaire, vous trouverez ci joint l’homélie du père Léonard.

Vous trouverez également  un message de remerciements du  père Sixte  pour le soutien que plusieurs de nos paroissiens lui apportent chaque année. 

 Une méditation pour le 3e dimanche de Pâques Année A

« Cet homme, livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu, vous l’avez supprimé en le clouant sur le bois par la main des impies. Mais Dieu l’a ressuscité en le délivrant des douleurs de la mort, car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir » (Ac 2, 23-24)

Frères et sœurs bien-aimés de Dieu,

Le Christ est ressuscité, et cet événement unique dans l’Histoire, nous l’avons fêté il y a 15 jours, et nous continuons de le fêter jusqu’à aujourd’hui. Oui, le Christ Jésus, mon Seigneur et votre Seigneur, s’est levé de son tombeau le troisième jour, et il est apparu en chair et en os plusieurs fois à plusieurs de ses amis. Mais, si la résurrection de l’homme de Nazareth a renforcé ma foi en lui, je ne suis pas pour autant surpris. Laissez-moi vous dire que cet Evénement unique dans l’Histoire ne m’a pas étonné, pour plusieurs raisons.

Jésus, qui était flagellé, mort et enseveli, n’était pas n’importe qui ; il n’était pas un pécheur comme moi. Les saintes Ecritures parlent de lui comme le saint homme, l’Homme par excellence. Déjà avant sa conception, à l’Annonciation, l’archange Gabriel expliquait à Marie, sa future mère : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu » (Lc 1, 35). Quant à l’auteur de l’épitre aux Hébreux, lui, il parlera de Jésus comme « un grand prêtre éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance, excepté le péché » (He 4, 15). Le même auteur dira plus explicitement ailleurs : « C’est bien le grand prêtre qu’il nous fallait : saint, innocent, immaculé… » (He 7, 26). La deuxième lecture d’aujourd’hui, tirée de la première lettre de saint Pierre apôtre, reconnaît Jésus le Christ comme l’agneau sans défaut, sans tache, dont le sang précieux, plus précieux que l’argent ou l’or, a racheté les gens (cf. 1P 1, 18-19). Même Satan, le plus grand ennemi de Jésus, n’a pu s’empêcher de crier sa « confession de foi » par la bouche du possédé : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : le Saint de Dieu » (Mc 1, 24).

Chers frères et sœurs, est-ce que c’est cet homme saint, cet agneau sans tache ni défaut, le Fils de Dieu, le Saint de Dieu, différent de nous autres pécheurs, que ses bourreaux voulaient enfouir dans le trou, pour qu’il pourrisse et connaisse la dégradation du tombeau ? A la suite de saint Pierre qui intervenait dans la première lecture tirée du livre des Actes des Apôtres, moi aussi j’ose affirmer, je persiste et je signe : « il n’était pas possible que la mort le retienne en son pouvoir » (Ac 2, 24). Il est trop saint pour connaître cette déchéance. Il devait ressusciter et revenir à la vie.

Jésus, qui était maltraité sur le chemin du Golgotha et qui n’avait opposé aucune résistance, n’était pas un faiblard. Il était puissant et doux de coeur. Dieu accomplissait par ses mains des miracles, des prodiges et des signes pour le bonheur de ses semblables (cf. Ac 2, 22). En effet, il guérissait les malades par la puissance de sa parole (Mt 14, 34-36 ; Mt 15, 21-28 ; Mt 15, 29-31 ; Mc 1, 29-31; Lc 5, 17-25 ; Mt 8, 1-4 ; Mt 8, 5-13 ; ) ; il a rendu la vue à des aveugles, même à des aveugles de naissance (Mt 9, 27-31 ; Jn 9, 1-41) ; il a délivré des gens possédés par des esprits mauvais en chassant les démons (Mt 8, 28-34 ; Mt 17, 14-21) ; Il a changé l’eau en vin et en vin de qualité (Jn 2, 1-11) ; Il a marché sur les eaux comme s’il était sur la terre ferme (Mc 6, 45-52) ; il a multiplié des pains et des poissons pour nourrir des foules innombrables (Mc 8, 1-10) ; il commanda à des vents et à des tempêtes qui lui obéirent (Mc 4, 36-41) ; il a ressuscité des morts (Lc 7, 11-17 ; Jn 11, 1-45). Ce Jésus qui était si puissant, pourrait-on imaginer un instant qu’il finirait si honteusement sa vie comme ses bourreaux prétendaient ? Non, il n’était pas possible que la mort ait le dernier mot sur lui : il devait triompher seul ou avec l’aide de Dieu qui n’est pas un Père méchant ni injuste.

Oui, Jésus que ceux-là avaient bafoué sans raison fondamentale, c’était un grand Ami qui leur voulait du bien, c’était une poule aux oeufs d’or, s’il m’était permis de m’exprimer ainsi. En effet, saint Pierre, dans le livre des Apôtres des Apôtres, décrivait le genre de personne que Jésus était : « Là où il passait, il faisait le bien et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable » (Ac 10, 18b). Or, quand une personne a passé sa vie en faisant le bien, si elle meurt, elle ne meurt pas dans le coeur des gens, elle revit toujours. Un homme bon plein d’amour et de charité ne meurt donc pas, son souvenir reste vivace. Et selon l’apôtre saint Jean, « nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères » (1 Jn 3, 14). En outre, comme certains le disent communément, « les grands artistes ne meurent pas ». De même, Jésus, le grand chantre de l’Amour de l’humanité, ne saurait mourir. Non seulement son souvenir reste vivace jusqu’à aujourd’hui, mais sa vraie personne, dans son humanité et dans sa divinité, qui ne peut connaître la corruption du tombeau, en est vraiment ressortie vivante. Et il est vivant, assis à la droite de Dieu son Père pour les siècles des siècles.

Amen.                                                                                                                                                                       Abbé Léonard AGOSSOU

 

Message De : « Sixte N’TCHA » A : « Michel Daumas » Envoyé: mercredi 15 Avril 2020 13:05

           Bonjour cher Michel,

Nous sommes au coeur de l’octave de Pâques, et je voudrais vous souhaiter Joyeuses Pâques ,ainsi qu’à Mireille. 

Je sais que vous vivez le confinement, mais vous avez la Semaine Sainte devant la télévision ou à l’Internet. Toutefois, j’espère que tout va bien pour vous ? Ici au Nord du Bénin je vais bien et nous veillons à la distanciation et aux règles d’hygiène. Au sud du pays, un cordon sanitaire est établi entre certaines communes, ce qui interdit la circulation et le transport en commun entre le Nord et le Sud. Ceci pour réduire le risque de contamination et de propagation du virus. Depuis le 21 mars les messes publiques, c’est-à-dire avec la participation du peuple,sont suspendues. Je célèbre vraiment en privé, en pensant bien sûr à ma communauté. Les baptêmes et mariages qui étaient prévus pour la nuit de Pâques ont simplement été annulés pour le moment. 

Que Dieu nous prenne en pitié !

Je voudrais aussi vous dire un cordial merci pour les colis que j’ai reçus il y a environ 3 semaines. Le contenu de ces colis rendent services aux uns et aux autres, en commençant par mes garçons. Nous n’avons pas eu de vélo et j’imagine que vous n’avez pas eu de don. Je vous un sincère merci pour tout la peine que vous vous donnez pour me soutenir financièrement et matériellement dans mon ministère aux côtés de ces enfants. 

Je tiens à vous rassurer de mes prières à vos intentions et aux intentions de tous les généreux donateurs. Les mercredis nous disons la messe avec les garçons et les samedis soir le chapelet aux intentions de nos bienfaiteurs.

Portez-vous bien et en profonde communion de prière.                                                 Père Sixte