Reprise des messes publiques

Chers amis,
 
Nous apprenons ce samedi 23 mai matin que Monsieur Castaner, ministre des cultes, a signé hier soir un décret paru cette nuit au Journal Officiel, nous autorisant à ouvrir le culte au public, à partir de ce samedi 23 mai. C’est une très bonne nouvelle qui nous réjouit tous profondément.
 
Cette bonne nouvelle ne doit pas nous faire oublier que la lutte contre le Covid19 continue et nécessite toujours le respect des mesures sanitaires édictées par notre gouvernement.
 
Avec toutes les mesures de sécurité  nous ouvrons toutes nos églises à partir de ce soir pour le culte. Donc nous pouvons nous réunir aujourd’hui  à 18h30 au Paradou, demain 9h30 à Mouries,  11 h00 à Fontvieille et à Maussane pour nos messes dominicales. Nous reprenons aussi  les messes de semaine.
 

Le port d’un masque de protection est obligatoire lors des rassemblements de personnes dans les établissements de culte, conformément au décret n° 2020-548 du 11 mai 2020.  (si vous oubliez votre masque nous vous en mettrons à votre disposition ).  Vous aurez  du gel hydroalcoolique près des entrées à votre disposition.  Nous vous attendons pour les célébrations si vous avez envie de nous rejoindre …

Ci dessous les recommandations publiés sur le sujet para le ministère de l’Intérieur d’une part, par notre diocèse d’autre part :

Recommandations générales en matière de la lutte

contre la pandémie de SARSCOV-2 lors des cérémonies cultuelles

Comme tout rassemblement humain, les cérémonies cultuelles peuvent être l’occasion de contaminations par le virus du SARS-COV-2. Comme l’a relevé le Conseil d’Etat dans son ordonnance en date du 18 mai 2020,

les cérémonies de culte constituent des rassemblements ou des réunions susceptibles d’exposer leurs participants à un risque de contamination, lequel est d’autant plus élevé qu’elles ont lieu dans un espace clos, de taille restreinte, pendant une durée importante, avec un grand nombre de personnes, qu’elles s’accompagnent de prières récitées à haute voix ou de chants, de gestes rituels impliquant des contacts, de déplacements, ou encore d’échanges entre les participants, y compris en marge des cérémonies elles-mêmes.

Dès lors, il apparaît nécessaire que la reprise des cérémonies de culte intervienne dans des conditions de sécurité sanitaire strictes. Dans le cadre des réglementations qui leur sont applicables, les cérémonies cultuelles sont organisées, sous la responsabilité des organisateurs, en veillant à l’application des mesures de prévention qui sont présentées ci-après.

Ces préconisations sont issues des propositions faites par des représentants cultuels et ont fait l’objet d’une concertation avec les représentants de six des principaux cultes présents en France, membres de la Conférence des responsables de culte en France (CRCF) : Assemblée des évêques orthodoxes de France, Conférence des évêques de France, Conseil français du culte musulman, Consistoire central israélite de France, Fédération protestante de France, Union bouddhiste de France.

La réalité épidémiologique justifie la plus grande prudence dans la reprise des cérémonies religieuses, les premiers échanges organisés par les pouvoirs publics plaidaient pour une reprise début juin. En tout état de cause, les responsables cultuels demeurent libres dans le choix et les modalités de reprises des cérémonies.

Si la dynamique épidémique le justifiait les pouvoirs publics reprendraient toute mesure de restriction nécessaire et proportionnée.

  1. Assurer la distanciation physique

Les organisateurs s’assurent du respect de la règle de distanciation physique d’au moins un mètre entre deux personnes. Le respect de cette règle, se traduit par une superficie individuelle d’environ 4 m² par personne qui déterminera le seuil maximal de fréquentation. Les organisateurs demeurent évidement libres de fixer un seuil inférieur qui tient compte notamment de l’agencement des lieux et de leur aménagement (sanitaires, couloirs, plan de circulation…), des accès ainsi que de la sécurité de l’environnement de l’édifice. Les organisateurs s’assurent du respect du seuil de fréquentation maximal déterminé pour chaque le lieu de culte :

o L’inscription à distance préalable est une solution qui peut être mise en oeuvre localement pour limiter l’afflux au-delà de la fréquentation autorisée.

o Au moins un membre identifiable de l’organisation est responsable des phases d’entrée et de sortie. Il est positionné suffisamment en amont du début de la cérémonie. Il veille à limiter la formation de rassemblements aux abords de l’édifice et s’assure du respect des limitations de fréquentation en fonction de la taille de l’édifice.

o Le port d’un masque de protection est obligatoire lors des rassemblements de personnes dans les établissements de culte, conformément au décret n° 2020-548 du 11 mai 2020.

o L’espace minimal d’un mètre entre personnes est matérialisé au sol dans les espaces d’attente dans et en dehors de l’édifice. Une attention particulière est portée aux flux de personnes afin qu’elles ne se croisent pas.

o En cas d’affluence prévisible importante, la multiplication des cérémonies successives est envisagée. Elles sont organisées de manière suffisamment espacée pour éviter les croisements de flux.

Une désinfection obligatoire des mains est organisée au moment de l’entrée et de la sortie de l’édifice. Pour ce faire du gel est mis à disposition.

Une distance de sécurité d’un mètre entre personnes de plus de 11 ans est matérialisée pendant la phase statique (éloignement des chaises ou des tapis / condamnation d’emplacements).

  1. Assurer la désinfection

Les objets rituels ainsi que les matériaux et objets potentiellement en contact avec les mains et les muqueuses sont désinfectés avant chaque cérémonie. Leur utilisation successive entre personnes est limitée au strict nécessaire.

  1. Adaptation éventuelle des rites aux gestes « barrières »

Les officiants utilisent du gel hydroalcoolique au cours de la cérémonie si nécessaire.

Les rites sont adaptés à l’impératif de minimisation des contacts physiques, et avec les surfaces, les matières et les objets (eau, livres, objets rituels…) de nature à favoriser la propagation du virus.

Si la cérémonie est conduite par plusieurs personnes, elles respectent entre elles les règles de distance. Le nombre des officiants simultanés est réduit dans la mesure du possible.

  1. Dispositions générales

L’équipe chargée de l’accueil et de la bonne tenue de la cérémonie reçoit une formation préalable aux gestes barrière par le responsable de la cérémonie ou un référent sanitaire.

  1. Modalités de communication en direction des fidèles

Le public est informé des conditions d’accueil, des mesures d’hygiène et de distanciation physique (gestes « barrières ») et de l’adaptation des rites aux contraintes sanitaires : information préalable en ligne, panneaux d’information dans l’édifice, prises de parole du responsable en début de cérémonie et à chaque phase lorsque c’est nécessaire, traduction dans les langues des différentes communautés représentées.

En tout état de cause, le décret n°2020-548 du 11 mai 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire s’applique, et permet au préfet de département  d’interdire, de restreindre ou de réglementer ces activités. Il peut également, par arrêté pris après mise en demeure restée sans suite, ordonner la fermeture des établissements recevant du public qui ne mettent pas en œuvre les obligations qui leur sont applicables.

Directives du diocèse d’Aix et Arles

pour la reprise progressive des offices – 23/05/2020

 

  1. Conditions générales sur la forme des offices

Ce peut-être aussi bien des célébrations eucharistiques, des célébrations de la Parole que des exercices de dévotion. Ces offices sont possibles aussi bien en semaine que le dimanche, dans la mesure où le nombre de fidèles admis permet la distanciation (voir ci-dessous). Les fidèles qui ressentent des symptômes sont priés de rester à la maison. Quant à ceux appartenant aux groupes à risque (en vertu de leur âge ou d’une pathologie particulière), il leur appartiendra de discerner si leur venue est opportune, sachant que l’archevêque les dispense de la stricte obligation dominicale. Les communautés religieuses peuvent de nouveau donner accès à leurs cultes dans la limite de l’espace disponible. Sur les conditions sanitaires : on veille à une désinfection régulière des lieux de cultes, surtout des bancs et des portes (sachant qu’on laissera les portes ouvertes, par beau temps, pour éviter aux fidèles de les toucher), ou encore des micros. On met en place un sens unique de circulation. La sortie d’une célébration sera organisée rangée après rangée. Devant les églises, on matérialise au sol des zones permettant un accès dans les règles de la distanciation. Les bénitiers restent vides. Le port du masque est obligatoire pour les fidèles (de plus de 11 ans) , qui sont priés de s’en munir (on pourra éventuellement en fournir aux fidèles qui, de bonne foi, en seraient démunis). Les prêtres actifs président prioritairement ces célébrations, tandis que les prêtres retraités discernent en fonction des besoins et de leur santé. Les prêtres portent le masque pendant la distribution de la communion. Un accueil par des personnes désignées régularisera l’entrée et la disposition dans les lieux de célébration ; à la sortie ces personnes veilleront à éviter les regroupements de fidèles. Sur l’occupation de l’espace, on prévoit une distance de 1 mètres entre deux personnes de sorte que chacun dispose d’environ 4 m2 : ceci définit la jauge d’accès des lieux en fonction de l’espace disponible. Dans les églises ou aux occasions (fêtes …) où on peut s’attendre à une forte fréquentation, on incite les fidèles à se préinscrire, faisant savoir que les places ne pourront être garanties à ceux qui se présentent sans avoir rempli cette formalité. On impose à tous les présents la désinfection des mains, en mettant à disposition du gel hydroalcoolique près des entrées, y compris celle de la sacristie si elle donne sur l’extérieur. Les bancs doivent être marqués pour opérer la distanciation entre les fidèles (il semble inutile de séparer les personnes qui vivent sous un même toit..). Dans les paroisses à forte fréquentation, on n’hésite pas à augmenter le nombre des offices ou à orienter vers un autre lieu de culte pour accueillir un maximum de fidèles.

Selon les circonstances, on organise des offices en plein air (sans oublier d’y appliquer les mesures sanitaires et sécuritaires). Jusqu’à nouvel ordre l’assemblée ne chante pas. Un ou des solistes pourront animer la célébration avec un organiste. On évitera d’avoir recours à des instruments à vent, sinon en conservant les distances requises. Les chorales sont à proscrire. Un petit ensemble vocal est possible en maintenant une distance de 1 m entre chaque choriste. Le nombre de célébrants est limité en fonction de la taille des sanctuaires. On n’utilise pas de livres de chant collectifs, mais on use de feuilles individuelles non réutilisables que chacun rapporte chez lui ou un livre personnel apporté par chacun ou une projection des paroles de chants. Les paniers de quête ne circulent pas. La personne qui en est chargée doit s’être auparavant lavé les mains avec du gel hydroalcoolique. Afin d’éviter aux comptables de manipuler les pièces et les billets, on favorise, là où c’est possible, la quête électronique ou on attend quelques jours avant de compter la quête.

  1. Particularités liées aux sacrements

Pour la messe, on s’abstient de baiser l’évangéliaire. Les sacristains préparent les offrandes avec des mains désinfectées. Les hosties pour les fidèles sont disposées dans des coupes recouvertes d’une pale ou dans un ciboire fermé : ni la pale, ni le couvercle ne seront ôtés pendant la célébration, en dehors du moment de la communion. Le prêtre se désinfecte les mains avant l’offertoire et avant de donner la communion. On s’abstient du geste de paix. Après l’Agneau de Dieu, les ministres de la communion  montent à la crédence se désinfecter les mains. Le prêtre met un masque comme les ministres extraordinaires après avoir communié. La communion est distribuée uniquement dans la main du fidèle sans contact physique. La procession de communion respecte les distances entre fidèles, grâce à des marques au sol, de deux mètres en deux mètres. Les fidèles peuvent aussi rester dans les bancs pendant que les ministres viennent jusqu’à eux. On ne donne pas la communion dans la bouche, ni la communion au calice. Les prêtres concélébrants communient par intinction. On s’abstient de bénir en les touchant les fidèles qui se présentent sans communier.

Pour les baptêmes d’enfant, on demande à l’assemblée, particulièrement aux parents, parrain, marraine, de respecter une distance d’un mètre. On laisse l’enfant être porté par ses parents, y compris au moment de l’ondoiement. On ne plonge pas la main dans l’eau pour la bénir, on ne touche pas la tête de l’enfant lors de l’aspersion, on ne baptise pas par immersion. On s’abstient de l’huile des catéchumènes et on fait l’onction du saint-Chrême si possible avec une pipette ou un coton-tige. On demande au parrain d’allumer lui-même le cierge au cierge pascal.

On veillera à ce que l’assemblée reste en place, respectant la distanciation physique. On demande aux parents et parrains de prévoir un stylo pour la signature

Pour les mariages, on veille à la distance entre les mariés et leurs témoins. Seuls les mariés se trouvent dispensés de distanciation. Le prêtre s’abstient de tout contact physique avec les mariés, pratiquant la bénédiction nuptiale à une distance raisonnable. On demande aux époux et aux témoins de prévoir un stylo pour la signature. On veillera à ce que l’assemblée reste en place, respectant la distanciation physique.

Pour les confessions et l’accueil spirituel, les confessions ne se font pas au confessionnal mais en un lieu permettant le respect des règles de distanciation (prévoir deux mètres entre le prêtre et le pénitent) en même temps que la confidentialité. Il en va de même pour l’accueil spirituel.

Pour le sacrement des malades, le prêtre est invité à se présenter masqué au domicile du malade, à se désinfecter les mains à l’arrivée et au départ. On pratiquera l’onction uniquement sur le front, si besoin au moyen d’une pipette ou d’un coton-tige. Si le prêtre va de malade en malade, il peut être bon qu’il bénisse lui-même un peu d’huile avant chaque usage.

Pour les funérailles, on évitera tous les gestes qui mettent en contact plusieurs personnes entre elles ou avec un même objet. Il semble raisonnable de supprimer les registres de condoléances. Pour cette même raison, le geste de la lumière ne sera fait que par le célébrant. Les gestes de dépose d’objet autour du cercueil (croix, Bible, statues, icône, etc.) seront limités. Dans le cas d’obsèques d’un clerc, la dépose de l’aube et de l’étole ne pourra être faite que par un seul célébrant. Le célébrant seul asperge le corps du/de la défunt(e). Ni le geste de paix ni les condoléances ne seront possibles.