Reflets de l’Arc n°406

La miséricorde Divine, une question de vie

Aujourd’hui, deuxième dimanche de Pâques, l’Eglise célèbre la Miséricorde Divine. Cette fête a été instituée par le pape Jean Paul II le 30 avril 2000, jour de la canonisation de Sœur Faustine, à Rome.

Le mot « miséricorde » vient d’un terme latin qui signifie : « un cœur sensible au malheur, à la misère ». Mais pour vraiment saisir la densité de ce mot, il faut aller à son origine hébraïque rahamim, qui est un pluriel : « Les miséricordes ». En hébreu, en effet, « les miséricordes » sont  « les matrices de la mère », ce qui fait qu’une femme peut donner la vie. La Miséricorde de Dieu, c’est donc cette tendresse qui unit celle qui engendre et celui qui est engendré. C’est une tendresse qui donne la vie.

La miséricorde divine que nous fêtons aujourd’hui, manifeste le fait que Dieu nous aime d’un amour qui nous engendre sans cesse, un amour qui nous porte à la vie. Par conséquent, cet amour ne veut pas nous voir mourir.

Il y en a qui disent : « j’ai fait trop de mal, Dieu ne peut pas me pardonner ». C’est un gros blasphème. C’est mettre une borne à la miséricorde de Dieu, et elle n’en a pas : elle est infinie !  nous dit Saint Jean Marie Vianney. Alors, accueillons la miséricorde qui donne vie ! Plongeons nous dans l’Amour du bon Dieu quelles que soient les fautes que nous pourrions avoir commises « parce qu’une âme n’est pas agréable à Dieu parce qu’elle est sans péché, mais parce qu’elle croit en sa miséricorde, et qu’en toute confiance elle s’abandonne en son amour », nous dit Marthe Robin.

Que ta miséricorde nous redonne vie Seigneur !

Père Franck Hermann Soko

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