Reflets de l’Arc n°456
Présentation du P. Jean-Benoît
Chers paroissiens, votre curé, avec la modestie qui le caractérise, a renoncé à faire l’édito de cette rentrée et l’a confié au prêtre qui sera le moins présent parmi vous. C’est biblique : Dieu met souvent en avant ceux qui jouent un rôle secondaire…
Qui suis-je ? membre de l’Emmanuel depuis 1980 (cela vous donne une idée sur mon âge), prêtre de Marseille depuis 1992, je suis spécialiste des missions longue durée : j’ai été 13 ans vicaire dans le sud de Marseille, 13 ans curé dans le nord, avant d’être 2 ans au centre-ville. J’ai aussi été chargé de la formation au diaconat permanent durant 12 ans, et suis depuis 12 ans formateur au séminaire d’Aix. Et depuis le 1er septembre, je suis mis à la disposition du diocèse d’Aix par mon évêque.
Pourquoi ce changement de diocèse ? Pour garder une vie communautaire (avec vos excellents prêtres) et paroissiale (au sein de votre merveilleuse paroisse), en y exerçant la fonction de « vicaire dominical » (les week-ends). Pour le reste, je continuerai mes deux mi-temps : formateur au séminaire et aumônier national du Rocher (depuis 1 an).
Un mot sur le Rocher : cette œuvre catholique d’éducation populaire, fondée par l’Emmanuel, envoie des équipes de jeunes habiter dans les cités sensibles (vivre avec), y tisser du lien (grandir avec) et y développer des actions multiples avec les habitants (bâtir avec). Le but est aussi de bâtir des ponts entre des mondes qui s’ignorent totalement… Et le résultat est étonnant. Les jeunes en sortent profondément transformés, et leur départ, en fin de mission, se fait souvent dans les larmes, tellement les liens d’amitié sont forts. Il ne s’agit pas d’une évangélisation explicite, mais d’un témoignage de l’Evangile vécu, gratuitement, qui ouvre les cœurs et permet beaucoup d’échanges. Une goutte d’eau, mais qui manquerait tellement si elle n’existait pas…
Plus dans un prochain numéro !
P. Jean-Benoît de Beauchêne
J’attends le nom nouveau que me donnera le Seigneur (Ap 2,17) pour le savoir vraiment ! Ce que je peux vous dire, c’est que je suis.