Reflets de l’Arc n°486

Joyeux Noël à tous !

Avez-vous remarqué combien les différents personnages qui composent la crèche avaient dû se déplacer pour être présents au moment de la naissance de l’enfant Jésus ? Marie et Joseph sont loin de chez eux, la ville de Nazareth qu’ils ont quittée pour suivre l’injonction impériale de se faire recenser dans leur ville d’origine. Et bientôt ils feront route vers l’Egypte ! Les bergers se déplacent et suivent l’étoile après avoir reçus les indications des anges qui se sont eux même « déplacés » du ciel vers la terre. Et que dire des trois rois pas encore arrivés, mais déjà en route pour venir adorer l’enfant.

Les images prises sur le vif que sont nos crèches domestiques ne peuvent nous faire oublier combien la naissance de Jésus eut lieu dans des conditions précaires, et beaucoup d’entre nous, pendant les périodes de Noël, sommes en transhumance pour les fêter en famille. Et si ces allées et venues étaient des signes et des encouragements pour vivre, chacun, des déplacements intérieurs ? « Maintenant nous connaissons en Lui (l’enfant) Dieu qui s’est rendu visible à nos yeux, et nous sommes entraînés par Lui à aimer ce qui demeure invisible », dit la première préface eucharistique de la Nativité. Un déplacement intérieur comme un acte de foi pour reconnaître dans celui qui se présente à nous comme un petit enfant, notre Sauveur : le Fils de Dieu.

Hier comme aujourd’hui, la venue de cet enfant est un signe, comme disent les anges aux bergers. Ainsi la place est laissée à chacun de dire librement et personnellement son acte de foi : C’est lui notre sauveur, le libérateur !

Père Luc Chesnel

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