Reflets de l’Arc n°510

Bonne Année 2024 !

Qu’est ce qui va vraiment changer en 2024 et nous permettre d’espérer une année meilleure que celle qui vient de s’achever ? Une mesure du gouvernement ou une loi en préparation dans l’hémicycle ? Les JO de Paris 2024 ? Le retour de « plus belle la vie » sur les écrans ? Même la réouverture au public programmée de Notre-Dame de Paris suffira-t-elle à faire de cette année une année vraiment nouvelle et différente ?

Paradoxalement, la nouveauté la plus radicale est en même temps un évènement ancien. Ce qui nous permet d’espérer que 2024 sera une année différente, c’est le fait que nous la commençons après avoir célébré la Nativité, la sainte famille et la solennité de Marie mère de Dieu. Vous me direz, il n’y a rien de moins original que ces fêtes, certes fort belles, mais qui sont toujours les mêmes d’une année à l’autre. C’est vrai, et pourtant, la commémoration de ces évènements vécus liturgiquement nous agrège à eux et nous transporte tout à coup aux premières loges « comme si » nous y étions.

Un peu comme cette série bien connue des catéchistes appelée « superbook » qui raconte les aventures d’enfants qui voyagent dans le temps et débarquent au beau milieu de scène biblique grâce au petit robot Gizmo. Ces aventures racontent en mode de fiction, la réalité vécue au moyen de la liturgie. Chaque fête nous met au contact des événements commémorés sans que la radicale nouveauté n’en soit épuisée. Nous avons beau avoir fêté 30, 40, ou 70 fois Noël, il reste l’acte le plus innovant que nous puissions vivre comme tous les autres épisodes de la vie de Jésus. Jésus en effet, a créé une brèche dans l’histoire des hommes afin que celle-ci se trouve traversée par l’éternité. L’éternité, voilà quelque chose de vraiment nouveau !

Père Luc Chesnel

NDArc – 20240104_Reflets 510