Fête du Saint Sacrement…

« Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur »

Appelé aussi la fête-Dieu, célébrée après la fête de la Trinité, fait un tout ave celle-ci. En effet, le Dieu Amour ou trinité nous habite et nous accompagne, nous nourrit de son amour.

Les textes que nous méditons ce jour nous posent la question de l’unité. Paul dans la 2ème lecture rappelle l’essentiel, les 1ers Chrétiens étaient issus de différents milieux religieux, les actes et les mots n’avaient pas la même portée. Chacun avait son avis selon son héritage culturel et jugeait ceux qui pensaient différemment; le contre témoignage n’était pas loin. L’apôtre rappelle la Communion avec le Seigneur, pour Paul, l’Eucharistie est le sacrement de l’unité et de l’amour. L’Eucharistie est donc nécessaire à la vie chrétienne car elle nous fait naître : fils et fille de Dieu.

Quand nous sommes rassemblés pour célébrer l’Eucharistie, c’est le moment important, c’est Jésus lui-même qui nous rejoint et qui se donne, il nous nourrit de sa parole et de son corps.

En cette date, Monseigneur vient administrer le sacrement de Confirmation, ce n’est pas un rite, mais un engagement pour les confirmands, comme ce fut le cas pour la plupart d’entre nous. C’est pour proclamer que Dieu est l’avenir de l’homme et que lui seul peut combler tout le désir que nous portons. Le sacrement de la Confirmation fait de nous des adultes dans la foi dès-lors, on est plus petit, on devient témoin.

« Un jour, il y avait un immense incendie de forêt, tous les animaux étaient terrifiés, atterrés , observaient impuissants le désastre ». Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou agacé par cette agitation dérisoire du colibri lui dit : « Colibri, tu n’es pas fou? Ce n’est pas avec ces gouttes que tu vas éteindre le feu! Et le colibri lui répond : je sais, mais je fais ma part », prions les uns pour les autres afin de faire chacune et chacun sa part.

Père Lazare Amada